Alors que souffle un vent de campagne électoral, les candidats sortent de tous côtés. Et, pour la gauche, c’est un flot de représentants qui se prépare à défiler dans les villes de France pour gagner quelques voix. À tel point que certaines jalousies seraient naissantes.

À huit mois des élections présidentielles 2022, un flot de candidats se prépare à surfer sur la vague du démarchage électoral. Mais pour la gauche, comme le rappelle Le Point ce mercredi 18 août, le nombre de candidats est particulièrement important, bien qu’Anne Hidalgo, maire de Paris, ressorte favorite du PS. Anne Hidalgo candidate “presque naturelle” de 2022, voilà l’objectif qui se dessine doucement selon un socialiste. Et le nombre de soutiens à la maire de Paris semble être de bon augure : Anne Hidalgo a le vent en poupe, n’en déplaise à certains gauchistes. Seulement, des rivalités voient le jour. Anne Hidalgo serait même la source de quelques jalousies naissantes selon le sénateur socialiste Patrick Kanner.

La maire de Paris peut bien compter sur le sénateur, appui indéfectible de la sexagénaire. C’est Patrick Kanner même qui pointe du doigt les rivalités internes à gauche. L’eurodéputé et candidats des écologistes pour 2022, Yannick Jadot voudrait bien évincer sa concurrente. “Il y a un mois, Jadot disait qu’Anne serait meilleure à l’Assemblée nationale que candidate à l’élection présidentielle », raconte Patrick Kanner. “Il y a quelques jours, il dit qu’elle ferait mieux de s’occuper des Jeux olympiques de 2024 à Paris” continue le sénateur. Alors, devant cette rétrogradation, ce dernier s’énerve ; “C’est quoi la suite ? Il va lui demander de rester aux fourneaux ?” Une chose impossible à concevoir pour ce membre du PS qui souhaiterait voir Anne Hidalgo porter l’écharpe tricolore en avril 2022.

Anne Hidalgo divise autant qu’elle rassemble

Le sénateur socialiste n’est pas le seul à porter dans son cœur la maire de Paris. Un ancien président de la République la verrait bien aussi siéger à l’Elysée. Un des proches de François Hollande racontait le 12 août à Libération, les messes basses du président de 2012 : “Elle aurait dû prendre la tête du Parti socialiste à la place de Faure [Olivier Faure, premier secrétaire socialiste, NDLR] pour monter en puissance”.

Mais Anne Hidalgo n’a pas que des amis dans le monde politique. En septembre 2020, un proche d’Emmanuel Macron décrivait avec franchise la guérilla que se livrent l’actuel chef de l’Etat et la candidate à son remplacement. “Ils ne peuvent pas se blairer”, et pourtant, les deux personnalités politiques pourraient être amenées à se retrouver face à face si Emmanuel Macron décidait de se représenter pour 2022.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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